Les Chevaliers d'Emeraude T1, Les enfants magiques


Résumé :

À l’intérieur de la ruche impériale des hommes insectes, le sorcier Asbeth se prosterne devant l’Empereur Amecareth, assis sur son trône en pierre noire. Après avoir interrogé les étoiles, le sorcier exulte, et annonce à son souverain la grande nouvelle : il est temps de repartir à la conquête des territoires des humains !
Pendant ce temps, au Royaume d’Émeraude, le vieux magicien Élund, après avoir lui aussi consulté les étoiles et pressenti le danger, vient partager son inquiétude avec le roi Émeraude 1er : l’ennemi de leurs ancêtres sera bientôt de retour, il le sent.
Face à la menace, le roi suggère, comme autrefois son grand-père l’a fait, de demander l’aide du Magicien de Cristal. Mais la requête pressante d’Élund au Magicien reste hélas sans réponse…
Ils offrent en même temps aux lecteurs de la série de découvrir une histoire inédite, celle de l’enfance et de l’initiation des Chevaliers.
Reprenant dans une histoire inédite tous les ingrédients qui ont fait le succès des Chevaliers d’Émeraude et de leur univers, Anne Robillard donne à sa célèbre série de romans un prolongement en bande dessinée, avec la complicité inspirée de Tiburce Oger.


Avis :

On ne présente plus Les chevaliers d’Émeraude, la série phare de la québécoise Anne Robillard.
La saga commençait alors que la première génération achevait sa formation, et la BD va quant à elle nous dévoiler leur enfance, et les circonstances ayant amené le roi d’Émeraude à chercher les enfants magiques.

Fan inconditionnelle des romans, j’avais envie de découvrir cette bande dessinée, et en même temps j’appréhendais un peu. C’est toujours délicat de voir ses personnages préférés transposés sur écran ou sur papier, leur représentation pouvant ne pas coller avec l’idée que l’on s’en faisait.
Si je suis globalement satisfaite de ma lecture, il y a quelques petites choses qui m’ont chiffonnée. L’histoire va par exemple trop vite, et le lecteur n’a pas le temps d’être immergé dans la vie de nos chevaliers. De la même manière, si le graphisme est très agréable dans son ensemble, je n’ai pu m’empêcher d’être déçue en voyant le visage de certains personnages, notamment Santo, mon personnage préféré dont j’avais une idée très précise, qui ne cadre pas vraiment avec ce que j’ai eu sous les yeux.
Néanmoins, si l’on dissocie la BD des romans, je la trouve très réussie, divertissante et enjouée. Un bon moyen de faire découvrir la saga, ou de s’y replonger le temps de quelques planches…

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