Auprès de moi toujours, Kazuo Ishiguro


Résumé :

Jadis, Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham ; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l'idée qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour.
Mais pour quelle raison les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s'autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Une histoire d'une extraordinaire puissance, au fil de laquelle Kath, Ruth et Tommy prennent peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes.


Avis :

Kathy revient sur son passé, son enfance passée dans un pensionnat, protégée du monde extérieur, où le bien-être des enfants est primordial. Elle revient sur ses amis, ses professeurs, leurs jeux, leurs questions à peine formulées qui restent sans réponse, avec en toile de fond un je-ne-sais-quoi qui dérange, qui titille, comme une ombre sur le bord de l’objectif qu’on n’arrive jamais à saisir. Peu à peu le voile se lève sur ces enfants, sur la société qui les attend, le rôle des adultes qui les entourent…

Auprès de moi toujours est très déroutant, j’ai beaucoup de mal à exprimer ce que j’en ai pensé. La plus grosse partie de l’histoire est dans le non-dit. Il faut déchiffrer, lire entre les lignes, et j’ai eu la paresse intellectuelle de ne pas m’y atteler sérieusement, donc je suis un peu passée à côté. À vrai dire, pendant les deux tiers du livre, j’ai attendu qu’il se passe enfin quelque chose. Certains qualifieront la prose de l’auteur de poétique, empreinte de finesse, en ce qui me concerne, elle fut surtout ennuyeuse.
Et puis arrive le moment où le brouillard se lève, où le mystère est levé et que le lecteur le moins finaud (moi) se voit enfin révéler les sous-entendus. Ô joie, ô bonheur, un regain d’intérêt pour cette histoire pourtant pas banale. Et puis finalement non, la mayonnaise retombe, le pessimisme ambiant, le fatalisme des personnages qui subissent leur avenir ont eu raison de ma patience, et du coup, même si le fond m’a foncièrement plu, la forme m’a tellement usée qu’au final je n’en garde pas un souvenir impérissable.

Commentaires

  1. Ce livre m'a toujours beaucoup intriguée. Je retombe régulièrement sur lui, mais il y a toujours quelque chose qui m'arrête.
    Décidément, je crois que je ne le lirai jamais...

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  2. J'ai vu le film hier, et là c'est wow, si j'ai le temps je fais un CR demain ;)

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  3. bon bah je vais m'en tenir au fil alors ^^

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