Gone T1, Michael Grant

Résumé :

En plein cours d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a plus aucun adulte. Comme s'ils étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des superpouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser... Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l'un des responsables de l'organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres...


Avis :

En l’espace d’une seconde, tous les adultes, ainsi que les adolescents de plus de quinze ans, ont disparu. Passée la stupeur, la recherche vaine des adultes disparus, il faut s’organiser. Si Sam, jeune garçon de bientôt quinze ans semble désigné comme leader naturel par les autres enfants, il préfèrerait rester en retrait. Orc et ses comparses, au contraire, ont soif de pouvoir et profitent de la peur ambiante pour faire main basse sur la ville.
Parallèlement, certains enfants se voient dotés de pouvoirs surnaturels, la nature semble avoir subi des mutations et un mur étrange s’est dressé autour d’eux…

Au départ, j’ai pensé lire un remake YA de Dôme de Stephen King, et j’ai craint de n’avoir entre les mains qu’une copie de cet excellent roman. Sauf que Gone a été écrit avant Dôme, exit le plagiat et mes appréhensions.
Il y a de tout dans le roman, de l’action, du fantastique, des rebondissements, des traîtrises, jamais le lecteur ne sait à quoi il doit s’attendre et jamais il ne s’ennuie. Les personnages sont attachants, bien plus matures que leur âge ne le laisse supposer, et l’écriture est enlevée. Les enfants sont confrontés à la peur, le manque de leur parents, les problèmes d’organisation, de sécurité… Face à cela, il y a ceux qui agissent pour le bien de la communauté, et ceux qui préfèrent privilégier leur propre intérêt. Et c’est cette deuxième catégorie qui m’a tout bonnement fait halluciner. Autant de méchanceté, de cruauté et de vice réunis dans des protagonistes de moins de quinze ans, ça m’a carrément fait froid dans le dos. Alors bien sûr, il y a Sam et ses amis qui sont heureusement là pour tempérer Orc, Caine et leur bande, mais les manigances de ces derniers m’ont vraiment scotchée. Si le départ est un peu mou, l’action va crescendo, et j’ai terminé ma lecture complètement stressée, à trembler pour les jeunes habitants de Perdido beach. Ne dit-on pas que les enfants sont cruels ? Dans Gone, ce dicton prend toute sa dimension…
Le dénouement arrive comme une accalmie, mais il est à parier que le deuxième tome réserve nombre de surprises aux enfants, et pas forcément que des bonnes…

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