Les Dames Baroques


Résumé :

La Femme Fatale, une figure du quotidien mais aussi de l’imaginaire séculaire : de Circé à Marie-Madeleine, de la Reine Margot à Vampirella, de Marilyn Monroe à Lilith, de la fée Morgane aux succubes les plus vénéneuses, la vamp, la sorcière, l’enchanteresse, la Belle Dame Sans Merci a toujours inspiré les artistes et les écrivains, mais aussi le commun des mortels. Aimée des uns, haïe des autres, elle peuple de ses courbes protéiformes les pages de la littérature. Estelle Valls de Gomis, écrivain et anthologiste, a rassemblé de jeunes auteurs et des plumes confirmées pour vous dévoiler les Salomé et les Iseult de la littérature fantastique et de fantasy.


Avis :

Avec vingt nouvelles au sommaire, les Éditions du Riez prennent le pari de la diversité pour cette anthologie. Auteurs contemporains et classiques, époques, univers ou genres, les textes jouent sur une large palette, dans le respect de leur thème commun : la femme fatale.

S’il faut reconnaître la qualité des nouvelles présentées dans cette anthologie, toutes n’ont pas eu le même écho en moi. Je vais revenir brièvement sur les cinq textes que j’ai le plus aimés. Brièvement parce que les nouvelles sont assez courtes (une vingtaine de pages en moyenne) et qu’il serait compliqué d’en parler longuement sans spoiler.

Le baiser de la sorcière est une vision assez classique de la sorcière et de ses dernières pensées sur le bûcher. J’ai trouvé son introspection très touchante, et la chute très… à mon goût !
Tepthida Hay, que j’avais découverte dans l’anthologie Vampire malgré lui, signe un texte envoûtant sur l’histoire d’un médaillon maudit qui va voyager à travers des époques jusqu’à la nôtre. Une histoire qui m’a beaucoup plu, avec une plume intéressante.
L’essor de Sophie Dabat et son univers SF pourtant familier sort vraiment du lot car diffère totalement des backgrounds précédents (et puis aussi parce que j’apprécie beaucoup la référence à laquelle elle renvoie). Une nouvelle intelligente et sensible, sur les thèmes de respect, de pacifisme.
La nouvelle de Sire Cédric est sans nul doute la plus dérangeante, le plus crue du recueil, avec beaucoup de sexe, sans doute trop. Je ne suis pas sûre que cette histoire plaise à tout le monde et que ceux qui découvrent l’auteur par ce biais puisse se faire une juste opinion de son talent. Malgré tout, c’est justement ce côté hors norme qui a retenu mon attention.
Enfin, Isabella de Sophie Goasgen dispute la première place de mon classement personnel avec Le baiser de la sorcière, pourtant dans un style complètement différent, plus moderne. L’histoire de cette femme à qui une bague fait perdre la tête est très réussie, c’est une excellente découverte.

J’ai donc globalement apprécié la diversité de cette anthologie, et vous invite à la découvrir.



Commentaires

  1. Il faut que je le termine. Mais j'ai du mal, c'est un peu sombre pour moi.

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