Les Roses de Somerset, Leila Meacham

Résumé :

Howbutker, Texas, 1916. À la mort de son père, la jeune Mary Toliver hérite de Somerset, la plantation de coton des Toliver, l'une des familles fondatrices de Howbutker. La jeune femme devra-t-elle sacrifier son amour pour Percy Warwick, magnat de l'exploitation forestière, pour faire vivre le sol de ses ancêtres ? Confrontés aux trahisons, aux secrets et aux tragédies qui les entourent, renonceront-ils à ce qui aurait pu exister, non seulement pour eux, mais aussi pour les générations futures ?


Avis :

J’avais lu, il y a quelques semaines, La Plantation (du même auteur) dans le cadre des lectures proposées pour les Lectrices Charleston. Ce livre m’avait vraiment enthousiasmée, je l’avais dévoré, la famille Toliver était devenue la mienne. Devant mon engouement, Elise, l’attachée de presse des Éditions Charleston a eu la gentillesse de me faire parvenir Les roses de Somerset, et je l’en remercie grandement car j’ai de nouveau passé un délicieux moment.

Bien que paru avant La Plantation, Les roses de Somerset en est en fait la suite (vous me suivez ?). Adieu Silas et Jessica Toliver, place à la nouvelle génération. Le roman s’ouvre sur Mary, leur arrière-petite-fille, gravement malade qui change ses dispositions testamentaires. L’occasion pour elle de remonter le temps et de revenir sur sa vie, qu’elle a donnée pour Somerset.

Encore beaucoup d’émotions avec ce roman. L’enjeu du roman est de comprendre pourquoi la vieille femme modifie son testament, « pour le bien » de sa nièce. Le lecteur ayant déjà parcouru La Plantation se doute bien évidemment des raisons, mais peu importe, il ne pourra que se plonger avec délice dans les souvenirs de Mary. La plume de Leila Meacham est fluide et agréable, elle arrive à faire passer les sentiments sans mièvrerie, donnant vie à une histoire de famille aussi belle que triste finalement. Les roses de Somerset est la suite d’une belle fresque familiale que j’avais découverte avec La Plantation, je n’ai absolument pas été déçue, si ce n’est que j’aurais aimé en avoir encore plus.

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