Et je danse, aussi, Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat

Résumé :

La vie nous rattrape souvent au moment où l'on s'y attend le moins. Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n'écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d'un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n'importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, " grande, grosse, brune ", pourrait bien être son cauchemar... Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l'un à l'autre. Jusqu'au moment où le paquet révèlera son contenu, et ses secrets... Ce livre va vous donner envie de chanter, d'écrire des mails à vos amis, de boire du schnaps et des tisanes, de faire le ménage dans votre vie, de pleurer, de rire, de croire aux fantômes, d'écouter le Jeu des Milles Euros, de courir après des poussins perdus, de pédaler en bord de mer ou de refaire votre terasse. Ce livre va vous donner envie d'aimer. Et de danser, aussi!



Avis :

Une correspondance par mail entre un homme et une femme qui ne se connaissent pas, voilà qui a comme un goût de Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer, un livre que j’adore. Dans Et je danse, aussi, le lecteur fait la connaissance de Pierre-Marie, écrivain que l’inspiration a quitté, et Adeline, grande, grosse et brune. La jeune femme a envoyé une enveloppe au premier, qui débute la conversation en la remerciant, mais l’informe ensuite qu’il ne lira pas son manuscrit. De fil en aiguille, les deux personnages vont entretenir une correspondance intense.


Enfin, intense en nombre de mails échangés, parce que c’est bien tout ce que j’ai trouvé intense dans ce roman. Je me suis profondément ennuyée dans les deux premier tiers du libre, la dernière partie ne m’apportant qu’un ennui classique. Les personnages sont sans relief, leurs conversations sont d’une banalité effrayante, j’ai assisté à leurs échanges en me demandant où tout cela allait nous mener. Des personnages secondaires surgissent, sans grand intérêt non plus, entre Max et son opération de la hanche, dont le couple bat de l’aile, Lisbeth l’hystérique ou l’éditeur de Pierre-Marie, ils n’auraient pas été présents, ça ne changeait pas grand-chose. Quant à la fin, le pourquoi du comment de l’envoi de l’enveloppe du départ, cela ne m’a absolument pas touchée, j’ai même trouvé que ça avait un petit côté pathétique. Bref, je ne comprends pas l’engouement pour ce livre, si vous voulez lire un roman épistolaire touchant qui fera battre votre cœur plus vite, lisez plutôt Quand souffle le vent du nord


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