Stone Rider, David Hofmeyr

Résumé :

SEULS LES PLUS FORTS SURVIVRONT.
Adam Stone veut la liberté et la paix. Il veut une chance de s'échapper de Blackwater, la ville désertique dans laquelle il a grandi. Mais, plus que tout, il veut la belle Sadie Blood. Aux côtés de Sadie et de Kane ― un Pilote inquiétant ―, Adam se lance dans le circuit de Blackwater, une course à moto brutale qui les mettra tous à l'épreuve, corps et âme. La récompense ? Un aller simple pour la Base, promesse d'un paradis. Et pour cette chance d'une nouvelle vie, Adam est prêt à tout risquer...


Avis :

Stone Rider est une dystopie originale qui va entraîner le lecteur dans une course de motos sans pitié dont l’enjeu, pour les concurrents, est de quitter l’enfer de leur vie pour rejoindre la Base, un Eden où le gagnant sera en sécurité et ne manquera plus de rien. Adam Stone économise depuis des années pour s’inscrire à la course, et le jour J est enfin arrivé. Mais ces courses sont violentes, près de la moitié des participants sont assassinés par leurs pairs, sans compter ceux qui finiront perdus ou mutilés, Adam est partagé entre l’excitation et la peur.


Ce roman, aux accents de Mad Max, ne commence pas sur les chapeaux de roue (ha ha). La mise en place est un tantinet longue, le lecteur n’a pourtant qu’une envie : que la course commence. Il faudra attendre presque la moitié du livre, mais le résultat est à la hauteur de ses espérances. Stone Rider est un roman aride, brutal, dans lequel il ne faut faire confiance à personne. Les alliances sont de courte durée, les trahisons légion, le monde que l’on découvre au fur et à mesure est plus complexe qu’il n’y paraît. Le rythme est haletant, les personnages attachants quoique manquant de profondeur et de nuances, mais le roman se lit très vite, comme si le lecteur entrait dans la course lui aussi. Seul bémol, la romance naissante entre deux personnages sonne creux, elle est aussi inutile que peu crédible, heureusement que l’intrigue ne s’articule pas autour. Au final, le livre se révèle bien trop court quand la fin arrive, laissant le lecteur sur sa faim. La suite n’étant prévue en VO que pour 2017, il va falloir prendre son mal en patience…







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