Newland, Stéphanie Janicot

Résumé :

Suite aux mesures drastiques prises durant les siècles précédents, l'Europe devenue Newland vit désormais en paix et en harmonie. Chaque citoyen se voit orienté à quatorze ans vers la filière qui correspond le mieux à ses inclinations. Depuis l'enfance, au vu de ses performances, Marian est assurée d'être dirigée vers un domaine intellectuel. Aussi éprouve-t-elle un véritable choc à ne pas y être admise et un sentiment d'injustice qui va la conduire à transgresser les lois de Newland et en découvrir le fonctionnement, au risque de s'y briser.


Avis :

Marian vit en Brittonie (comprenez l’ex Bretagne) avec sa famille adoptive. Comme tous les enfants, elle a été placée dans un foyer d’accueil dédié. La procréation naturelle n’existe plus, les enfants créés en labo sont confié à des citoyens dont c’est le « métier » de les élever. Ce sont les bleus, l’une des trois castes de Newland. Tout comme les noirs, ils sont stérilisés à l’adolescence, au contraire des blancs, la caste dirigeante qui assure la pérennité de l’humanité. Marian voulait être blanche, elle sera noire, et là, c’est le drame, elle ne voudra plus que se venger de Sol, le leader anonyme de Newland…


Quel ennui, mais quel ennui ! Le début ressemble à Divergente avec le choix des castes, Newland est présenté comme Le meilleur des mondes, la narration m’a fait penser au Passeur, mais, surtout, qu’est-ce que je me suis ennuyée, pour être polie. Le récit est cousu de fil blanc, j’avais deviné qui était Sol en moins de cinquante pages, et ce qui allait arriver à Marian au bout de quatre-vingts. Aucune surprise donc, et une narration poussive, presque sans dialogues, tout à fait indigeste. Et lorsqu’on n’a attend plus grand-chose de l’histoire, on se raccroche au style de l’auteur, mais là il n’y avait rien pour me donner envie. Les personnages sont fades, la narration choisie les fait soliloquer et on ne peut pas dire que ça aide à les rendre vivants. Marian est rapidement fatigante, tandis que Dan reste assez lointain, ils ne sont ni l’un ni l’autre le genre de personnages qui vous donnent envie de connaître ce qui va leur arriver, leur histoire m’a complètement indifférée. Bref, les questions d’éthique et de libertés traitées par l’auteur n’ayant rien de bien nouveau, Newland fut pour moi une énorme déception. 




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