Les Els, H. Roy

Résumé :

Connor a 18 ans, elle vit avec son père à Eden Lake, une petite ville des Adirondacks et, en dehors du fait que son meilleur ami a subitement pris ses distances, elle mène une existence plutôt tranquille. Le jour où sa tante débarque, les choses se compliquent. Car les cauchemars qui assaillent Connor depuis quelque temps, pourraient bien devenir réalité...


Avis :

Roman encensé dans la blogosphère, je me suis d’autant plus laissé tenter par ce roman qu’il s’agit d’urban fantasy, genre trop rare dans les sorties livresques actuelles.

L’histoire s’ouvre sur Connor, une jeune fille on ne peut plus banale, dont la seule fêlure réside en l’éloignement de son meilleur ami, M (comme Meyer. Coïncidence ? Je ne crois pas). Ça va, on ne sent pas le traumatisme profond non plus. Ah si, sa mère est morte en lui donnant la vie, ça c’est déjà plus consistant, enfance difficile : check. Et puis, un soir, sa tante débarque à l’improviste et c’est la foire aux révélations. Connor n’est pas une jeune fille comme les autres, bla bla bla, elle est une Els… des pouvoirs… raison pour laquelle son ami s’était éloigné… J’ai revu ce brave Jacob comprendre enfin pourquoi ses potes avaient pris leurs distances. Bref. En quelques lignes, l’auteur nous briefe sur son background, les gentils Els, les méchants Prédateurs qui ont brisé le serment (pas tout compris, mais j’ai vite lâché l’affaire), sa mère qui était Prédateur volontaire (là aussi c’est pas bien clair) et qui n’est pas morte en couches mais s’est sacrifiée pour elle… La pauvre Connor prend cher ce soir, joyeuse Ascension ! Cadeau ultime, ses dons vont apparaître et elle va être traquée à son tour (parce que les méchants traquent les gentils, ok, mais pourquoi elle en particulier ? Ben parce qu’elle est différente, un peu comme Bella qui sent super bon quoi !). Alors on lui flanque un guide, Alice Cullen, pardon, Juliette, et un protecteur, Evan. Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâter l’intrigue…

Ne nous mentons pas, ce livre aurait pu en tous points trouver sa place dans la vidéo de Flo Bouquine sur ce qu’on ne veut plus lire en 2017. On a une héroïne tête à claques insupportable menée par ses hormones, qui a besoin de non pas un, mais deux chevaliers servants pour survivre, et un énorme triangle amoureux qui m’a fait grincer des dents pire qu’une craie sur un tableau noir. À côté de ça, l’intrigue n’a rien d’original, découverte des pouvoirs / dangers / apprentissage / romance téléphonée, des recettes rebattues tant de fois en littérature young adult que j’en frôle l’overdose. Ce à quoi on peut ajouter les références subtiles à Twilight, roulons des yeux en chœur mes amis. L’ensemble est assez flou, tant dans le contexte dans lequel l’auteur a situé son intrigue que dans le déroulé des évènements, avec des grands moments d’ennui quand on nous raconte le quotidien de Connor dans le détail, à grand renfort d’anecdotes peu intéressantes qui ralentissent le rythme général et alourdissent l’ensemble. Bref, je n’ai pas été séduite, ce n’est ni l’urban fantasy que j’aime, ni le young adult que je lis avec un certain plaisir coupable. Next.



Commentaires

  1. Arf, je tenterais le coup a très bas prix ou en prêt alors. S'il y a tant de clichés alors ça ne pas du tout me plaire également.
    La couverte est superbe je trouve, ça me donnait bien envie, je prendrais autre chose ma fois.

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