Dear You, Emily Blaine

Résumé :

Bienvenue au Peninsula, un palace de rêve au cœur de la ville qui ne dort jamais. C’est là qu’officie Kathleen, dont la mission, en tant qu’hôtesse d’accueil, est de satisfaire toutes les demandes de ses prestigieux clients. Pour la plupart d’entre eux, elle est transparente – mais pas pour Andrew Blake. Dès son arrivée à l’hôtel, ce magnat de la presse, secret et extrêmement charismatique, semble s’intéresser de très près à Kat. Depuis qu’elle occupe ce poste, c’est la première fois qu’on la remarque. Si elle se sent d’abord flattée, très vite, cette attention soudaine la déstabilise. Il faut dire que les exigences de son nouveau client sont plutôt troublantes…


Avis :

Kathleen est réceptionniste de nuit dans un palace. Elle y rencontre un richissime et séduisant client, Andrew Blake, dont les exigences dépassent rapidement le cadre professionnel. Tandis que la jeune femme s'efforce d'ignorer son trouble, Blake prend plaisir à la déstabiliser…

Depuis le temps que je lisais des critiques dithyrambiques sur les romans d'Emily Blaine, il fallait bien que j'en lise un. C'est donc choses faite avec Dear You, un gros pavé en termes d'entrée en matière !

Le postulat de base est on ne peut plus classique et cliché, le milliardaire qui a une blessure secrète et la jeune femme au passé difficile, de condition sociale inférieure, bien sûr, faudrait pas qu'il y ait égalité. Bref, rien de neuf sous le soleil. Les deux vont se chercher, se tourner autour, succomber, s'éloigner, se retrouver, schéma classique. En revanche, élément qui m'a surprise, Emily Blaine va tatouiller du côté du romantic suspense en intégrant une intrigue policière en deuxième partie de sa romance, bonne pioche, même si les ficelles sont un peu grosses. Au final, j'ai du mal à donner un avis sur ce roman. Pendant toute ma lecture, j'ai vu les clichés défiler, j'ai pesté contre l'héroïne naïve, voire godiche, qui ne verrait pas une vache dans un couloir tant certaines déductions pourtant simples lui échappent, j'ai râlé contre le personnage du mâle sauveur qui abuse de sa position dominante pour arriver à ses fins. Pourtant, j'ai bien aimé ma lecture, Kat m'a touchée, Andrew aussi à sa façon, et durant toute la lecture, une partie de mon cerveau se complaisait dans cette mélasse romantique sucrée tandis que l'autre hurlait d'indignation. Je pense qu'il faut se laisser aller pour vraiment apprécier cette lecture, je n'ai pas eu ce lâcher prise total, mais suffisamment pour avoir malgré tout bien aimé ce livre. Je pense lire de nouveau cet auteur, mais dans un format plus court, pour éviter la surdose de sucre.

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