L'empire de sable, Kayla Olson

Résumé :

Une page s'est tournée dans l'histoire de l'humanité depuis que les dérèglements climatiques ont rendu la plus grande partie du globe inhabitable. Puis a eu lieu la révolution orchestrée par les Loups, un puissant groupe armé. Ce jour-là, ils ont pris le pouvoir. Ce jour-là, ils ont tout pris à Eden, qui n'a rien vu venir. La voilà désormais détenue dans un camp de travail sous haute sécurité.
Son seul espoir ? Gagner l'île de Sanctuary dont lui a parlé son père, le dernier territoire encore neutre. Mais quand Eden parvient finalement à y accoster avec d'autres évadés, l'île se révèle encore plus dangereuse que leur précédente prison...


Avis :

Voici un livre qui fait écho à deux grands enjeux actuels : l’écologie et les inégalités sociales. Ici, le dérèglement climatique et le ras-le-bol des plus pauvres ont bouleversé l’ordre établi. Les jeux de dominance se sont inversés, les anciens laissés pour compte sont au pouvoir tandis que les ex dirigeants sont parqués dans des camps de travail. C’est dans ce contexte que lecteur rencontre Eden qui veut fuir ses oppresseurs pour rejoindre Sanctuary, une île que son père lui a présenté comme la seule échappatoire. Mais la réalité s’avère moins idyllique…

Malgré ses accents de Lost mâtiné de Koh-Lanta et saupoudré de Nil, L’empire de sable sort du lot des dystopies habituelles. Engagé sur les plans politiques et écologiques, le roman, en plus de divertir le lecteur, le pousse à réfléchir sur nos sociétés actuelles et brosse un portrait de ce que pourrait devenir notre futur. Et, clairement, ça fait froid dans le dos. La plume de Kayla Olson est très juste, elle réussit à rendre son background tangible et à insuffler un parfum de crédibilité à ses personnages. On évite le syndrome « Katniss Everdeen » de la jeune fille qui devient une machine à vaincre et à réussir avec une Eden toute en nuances. L’action est omniprésente tout au long du roman, gardant le lecteur captif de l’histoire. L’empire de sable est un véritable page turner, je vous le recommande vivement.

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