Chroniques des Gardella T1, Colleen Gleason

Résumé

Les vampires ont toujours vécu parmi eux, attaquant tranquillement aussi bien les débutantes insouciantes, que les lords élégants, les conducteurs de fiacre ou les modistes de Bond Street. Sans l'existence des tueurs de vampires de la famille Gardella, ces créatures immortelles auraient depuis longtemps envahi le monde.
A chaque génération, un Gardella est appelé pour endosser l'héritage familial et cette fois, Victoria Gardella Grantworth est choisie pour porter le pieu, à l'aube de ses débuts en société.
Mais alors qu'elle évolue entre les salles de balle bondées et les dangereuses rues sombres de Londres, son cœur est déchiré entre le célibataire le plus recherché, le Marquis de Rockley, et son devoir.
Et quand elle se trouve face au vampire le plus puissant de l'histoire, Victoria est obligée de faire un choix entre ses obligations et l’amour.



Mon avis

A la lecture du résumé, une jeune fille, élue à chaque génération, qui pourchasse les vampires, on peut penser à un Buffy-like. Eh bien... C'est un peu çà quand même ! Notre héroïne, Victoria, a 19 ans, découvre ses pouvoirs de Vénatore, subit un entrainement physique, fait ses patrouilles de nuit, tout en essayant de garder un semblant de vie sociale normale. Mais la comparaison avec Buffy s'arrête là, Victoria est plus futée, incisive et mature que notre blonde chasseuse de vampires à ses débuts.

Mais, au 19ème siècle, le cours normal de la vie d'une jeune fille de cet âge, c'est parcourir les bals pour trouver un mari, si possible un bon parti, avoir des enfants et tenir son rang. C'est là que ça se complique, allez cacher un pieu sous une jupe à froufrous et courir avec ladite jupe, puis rentrer chez votre époux sans avoir le chignon de travers...
Pour la former et l'aider, elle peut compter sur sa tante Eustacia, elle même Vénatore "en retraite" et son compagnon, ainsi que sur Max, son alter-ego masculin. Encore que pour ce dernier certaines choses devraient être éclaircies dans les tomes à venir...
Les vampires quant à eux sont on ne peut plus classiques, si ce n'est qu'ils descendent de Judas, d'où leur peur de l'argent. On les tue avec un bon vieux pieu en bois (et ils disparaissent dans un "pop", ne laissant que poussière derrière eux,), ils craignent l'ail et le soleil, bref, rien de révolutionnaire là-dedans.
En filigrane il y a un personnage trouble, Sébastien, allié parfois, puis qui semble devenir ennemi, qui prendra plus de place à l'avenir j'en suis sûre.

L'intrigue quant à elle est un peu légère dans ce tome, forcément puisque que c'est avant tout la mise en place du décor et des personnages. Quand je dis "légère", je veux dire simple dans sa construction, car l'issue, elle, est dramatique, bien que nécessaire. Et la toute fin m'a fait de la peine, même si je m'y attendais un peu.


Seul bémol, mais qui ne tient pas au livre en lui même, mais à la qualité de l'édition : des pages "baveuses" voir troubles, des oublis de saut de paragraphes qui sont déroutants à la lecture, et quelques fautes d'orthographe dont une qui est énorme page 40 si mes souvenirs sont bons, si quelqu'un le lit, j'aimerai savoir qu'il n'y a que moi que ça choque ou pas....

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