Le dernier apprenti sorcier T1 - Les rivières de Londres, Ben Aaronovitch


Résumé :

L’agent Peter Grant ne croyait pas aux fantômes, jusqu’au jour où un étrange personnage lui affirme avoir assisté au meurtre sur lequel il enquête. Un témoin providentiel... s’il n’était mort depuis plus d’un siècle !
Et Peter n’est pas au bout de ses surprises : recruté par l’énigmatique inspecteur Nightingale, il intègre l’unité de la police londonienne chargée des affaires surnaturelles.
Au programme, traquer vampires, sorcières et autres créatures de la nuit ; faire respecter les divers accords passés entre les forces occultes de Londres ; réconcilier les divinités qui se partagent la Tamise, sans devenir esclave de leurs charmes ; et bien sûr apprendre le latin, le grec ancien et une montagne d’incantations bizarres et pour le moins rébarbatives.
Peter doit en passer par là, s’il veut un jour devenir à son tour le dernier sorcier de Londres...


Avis :

Peter Grant et Leslie May sont deux agents de la police britannique arrivés à la fin de leur cursus de formation. Si pour Leslie son avenir professionnel s’annonce radieux avec la promesse d’une affectation intéressante, il n’en est pas de même pour Peter. Un peu décalé, il est destiné à finir dans un service administratif, loin de ses idéaux de jeune policier.
En se rendant sur sa dernière scène de crime en tant que stagiaire, Peter va rencontrer un témoin clé du meurtre, Nicholas Wallpenny. Détail non négligeable, ce dernier est un fantôme, ce qui ne va pas arranger la crédibilité du jeune policier…
Malgré cela, ou plutôt grâce à cela, il sera affecté en dernière minute auprès de l'inspecteur Nightingale, au sein de l’unité paranormale de la police, service obscur et raillé par les autres, dont l’effectif se résume à nos deux personnages précédemment cités !

Un petit côté X-Files, mâtiné de flegme britannique, voilà en substance comment on pourrait résumer Les rivières de Londres.
J’ai beaucoup aimé ce postulat de base, les personnages, le style de l’auteur teinté d’humour. Et pour une fois, une histoire prenant Londres comme décor se déroule à notre époque et non au XIXème siècle.
En revanche, je n’ai pas accroché à l’histoire en elle-même. Ben Aaronovitch s’appuie sur la mythologie de la Tamise et des rivières, et je suis restée complètement hermétique au propos. On peut en souligner l’originalité, mais hélas ça n’a pas été suffisant pour me séduire.

J’attends néanmoins le deuxième tome, en espérant que le sujet me correspondra davantage, parce que les autres éléments sont vraiment intéressants.

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