Sublimes Créatures




Synopsis :

Ethan Wate, un jeune lycéen, mène une existence ennuyeuse dans une petite ville du sud des Etats-Unis. Mais des phénomènes inexplicables se produisent, coïncidant avec l’arrivée d’une nouvelle élève : Léna Duchannes. Malgré la suspicion et l’antipathie du reste de la ville envers Léna, Ethan est intrigué par cette mystérieuse jeune fille et se rapproche d’elle. Il découvre que Lena est une enchanteresse, un être doué de pouvoirs surnaturels et dont la famille cache un terrible secret.
Malgré l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, ils vont devoir faire face à une grande épreuve : comme tous ceux de sa famille, Lena saura à ses seize ans si elle est vouée aux forces bénéfiques de la lumière, ou à la puissance maléfique des ténèbres…


Avis :


C’est sans grand entrain que j’ai été voir Sublimes Créatures, adaptation du roman paru chez nous sous le nom de 16 Lunes. J’avais lu le livre à sa sortie il y a trois ans et en gardais le souvenir d’un certain ennui. Ajoutez à cela le mauvais démarrage du film au box-office US et le tapage médiatique fait autour, tous les indices annonçaient un film bidon.

Eh bien non. Sublimes Créatures est une bienheureuse parenthèse dans le monde des Enchanteurs. L’intrigue a été remaniée pour éviter les temps morts sans trahir l’esprit du livre. L’alchimie entre les acteurs principaux (inconnus pour ma part) Alden Ehreneich et surtout Alice Eglert, tour à tour cinglante, touchante ou drôle, rend leur histoire tout à fait crédible, et j’ai surtout apprécié l’interprète de Léna dont j’ai trouvé le jeu époustouflant vu la complexité de son rôle. À côté de ces jeunes acteurs, on trouve deux monstres du cinéma qui apportent leur expérience au service des deux jeunes héros sans leur voler la vedette. D’abord Jeremy Irons qui prête ses traits ainsi que son charisme et sa classe innés à Macon Ravenwood, et Emma Thompson, mon actrice préférée après Helena Bonham Carter, qui est sublime et juste, je manque de qualificatifs pour décrire le talent de cette actrice qu’on ne présente plus.

Mais si la magie opère à ce point dans Sublimes Créatures, c’est aussi grâce aux décors et effets spéciaux. Dès les premières minutes les spectateurs sont immergés dans Gatlin, cette petite ville de Caroline du Sud avec ses demeures de style colonial, la mousse qui dégouline des arbres leur donnant un aspect effrayant, et bien entendu ses habitants étroits d’esprit qui voient l’arrivée d’une nouvelle habitante (a fortiori une Ravenwood) avec méfiance, voire haine. Le manoir Ravenwood est quant à lui une totale réussite avec son aspect extérieur délabré et intimidant, et une fois les portes passées… vous verrez par vous-mêmes.

Sublimes Créatures est vraiment une bonne surprise, l’intrigue est bien ficelée, il n’y a rien à redire sur le jeu des acteurs, et visuellement j’ai été envoûtée. Un film enchanteur, qui m’a donné envie de lire 17 Lunes, la suite !


Ma note : 4/5



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