Rainbow pour Rimbaud, Jean Teulé


Résumé :

On n'est pas sérieux quand on a 36 ans, une queue-de-cheval rouge, une taille de géant et une armoire pour couche de prédilection. Robert vit à Charleville-Mézières, chez ses parents. Comme d'autres connaissent toutes les paroles de leur chanteur préféré, Robert sait tout Rimbaud. Par coeur.
Isabelle, standardiste à la SNCF, ne sait encore rien de Rimbaud, rien de l'amour, ni rien du monde. Un doux colosse nommé Robert, échappé de Charleville, les lui révélera. Entre Le Caire, l'île Maurice, Dakar et Tarrafal, ces deux-là brûleront d'amour et de poésie. Vagabonds célestes, amants absolus, ils laissent à jamais sur le sable et sur les âmes la trace de leurs semelles de vent. Enfin, leur odyssée sublime confirmera le mot du poète, tatoué sous le nez même de Robert : Je est un autre... Je est Rimbaud.


Avis :

« Je est un autre... Je est Rimbaud » et moi j’ai été complètement larguée pendant 200 pages.
Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, mais il y a parfois des lectures qui vous laissent plus que perplexe, complètement désœuvré de n’y avoir rien compris. C’est le cas de Rainbow pour Rimbaud. Sans doute est-ce un manque de culture de ma part (pour moi Arthur Rimbaud c’est Le dormeur du Val, les opiacées et l’amant de Verlaine, et c’est à peu près tout), mais j’ai raté toutes les références au Poète s’il y en avait (sauf Charleville-Mézières, mais c’est bien mince), et l’histoire en elle-même est restée nébuleuse du début à la fin, tant et si bien que je serais bien incapable de vous en parler, car au final je ne l’ai pas comprise, ou du moins je n’en ai pas compris l’intérêt.
Pourtant j’ai essayé, mais en vain. Peut-être n’y a-t-il rien à comprendre, que ce texte n’est qu’un exercice de style déjanté hommage à Rimbaud. Je ne sais pas (je ne sais plus, je suis perdue), mais en refermant l’ouvrage j’ai eu un grand sentiment de solitude en constatant que j’étais passée à côté du roman…

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