Zulu



Synopsis :

Dans une Afrique du Sud encore hantée par l'apartheid, deux policiers, un noir, un blanc, pourchassent le meurtrier sauvage d'une jeune adolescente. Des Townships de Capetown aux luxueuses villas du bord de mer, cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs.


Avis :

Les hasards du calendrier ont voulu que j’aille voir Zulu le jour où Nelson Mandela s’éteignait… Même si ce film ne parle pas de Madiba et ne traite pas directement de l’apartheid, mais lui est indubitablement relié, impossible de ne pas avoir une pensée pour le grand homme de l’Afrique du Sud en le visionnant…

C’est avant tout un thriller particulièrement violent et sanglant, aux personnages psychologiquement tourmentés, voire instables, que nous propose Jérôme Salle (Largo Winch, The tourist). Ali Sokhela, flic noir ayant vécu son enfance sous l’oppression du régime ségrégationniste, et Brian Epkeen, flic blanc à la dérive, alcoolique et en proie à ses démons, enquêtent sur le meurtre d’une jeune fille riche et blanche. Cette enquête va les mener bien plus loin, entre villas luxueuses et townships, à la rencontre des plus noirs desseins de l’homme.

Ce film est une claque, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas été secouée comme ça. Une intrigue classique mais impeccablement menée, un duo d’acteurs qui fonctionne à la perfection, des scènes chocs, une musique aux accents de chants sud-africains qui donne la chair de poule et vous transporte littéralement au Cap… Forrest Whitaker est juste parfait, comme à son habitude, la vraie surprise vient d’Orlando Bloom que j’ai redécouvert. L’acteur s’est acheté du caractère (et un kit pectoraux + abdos) (en plus il est souvent torse nu… bref) et c’est vraiment la révélation du film avec ce rôle qu’il interprète avec une maturité, une justesse et une conviction que je lui avais rarement vues. Mention spéciale à Nomhle Nkonyeni qui m’a émue aux larmes.

Âmes sensibles attention, vous risquez de trouver ce film dur, mais c’est, à mon sens, un film à voir, qui vous hante encore en sortant de la salle.


5/5

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