C'était demain, Karl Alexander

Résumé :

H.G. Wells, le fameux auteur de La Machine à explorer le temps et de La Guerre des Mondes, a bel et bien construit un appareil capable de voyager à travers les âges. Quand il se décide à en faire une démonstration à ses amis du tout Londres de 1893, il est loin d’imaginer qu’un de ses hôtes, le chirurgien Leslie John Stephenson, est en réalité Jack l’Eventreur. Et lorsque Scotland Yard sonne à sa porte pour, celui-ci s’empare de la machine et s’enfuit dans le futur San Francisco, en 1979. Wells, décidé à mettre fin à ses agissements et à le livrer à la justice, n’a d’autre choix que de le suivre ; mais à son arrivée dans l’avenir, il va découvrir un monde qui, s’il ne manque pas de... charmes, fait montre d’une violence à même de faire passer Jack l’Eventreur pour un enfant de cœur...


Avis :

1893, la « carrière » de Jack l’Éventreur est à son apogée et H.G. Wells a mis au point une machine permettant de voyager dans le temps. Quand il la présente, il ignore que le célèbre assassin est dans l’assistance, prêt à être démasqué par la police. Cette dernière va faire irruption lors de la démonstration et l’Éventreur, Leslie John Stephenson de son vrai nom, va utiliser la machine pour s’échapper. Wells va le poursuivre et se retrouver en 1979 ! Choc des cultures, adaptation à un monde qu’il ne reconnaît plus, le romancier va devoir surmonter de nombreux obstacles en plus de vouloir stopper l’Éventreur… 

C’était demain est un roman agréable et facile à lire (pour ceux qui auraient une petite appréhension vis-à-vis de la SF). Si l’énigme policière n’est pas d’une grande originalité ni très fouillée, la saveur du roman réside dans la problématique du voyage dans le temps et surtout dans la rencontre entre un londonien de la fin du XIXème siècle avec le San Francisco de la fin des années 70. Le décalage génère nombre de quiproquos et de situations cocasses qui apportent une touche d’humour au récit. La romance est aussi au programme, puisque Wells va faire une rencontre qui changera sa vie. L’ensemble forme un roman distrayant qui utilise intelligemment l’œuvre de Wells sans la trahir. 


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