Le dernier bastion T1 - Rempart, Adam Baker

Résumé :

Lorsque la fin du monde arrive, voulez-vous être le premier à partir ou le dernier à survivre ?
Le Rempart de Kasker : une plate-forme pétrolière isolée dans l’océan Arctique. Une équipe de quinze permanents lutte contre l’ennui et la dépression dans l’attente du navire qui les ramènera chez eux. Mais le monde a basculé en enfer. Des villes entières sont frappées par une pandémie qui s’étend peu à peu à l’échelle planétaire et les informations font état d’émeutes et de massacres un peu partout sur le globe. Puis, les communications cessent les unes après les autres. Enfin, c’est le silence... Le Rempart reste prisonnier des glaces et son équipage va devoir survivre au long hiver polaire avant de trouver le moyen de rentrer. Confrontés à la famine et à l’hypothermie, les survivants ignorent que la contagion meurtrière qui a ravagé la civilisation se dirige droit vers eux...



Avis :

Pour ce roman post-apocalyptique zombiesque, l’action se situe dans l’océan Arctique, sur une station de pompage à l’équipe resserrée, limitée au nombre minimum pour faire fonctionner Le Rempart de Kasker. Parmi eux, Jane, une femme prêtre (oui, aux États-Unis c’est possible) venue chercher dans cet isolement un sens à sa vie, qu’elle n’a pas trouvé puisqu’elle est sur le point de mettre fin à ses jours. Interrompue dans ses préparatifs, Jane va assister, comme tout l’équipage, à la fin du monde via les retransmissions télévisées de quelques images de chaos, suivies d’un écran fixe. Isolés, la fin du monde et la peste qui l’a ravagé leur semblent bien abstraits, leur survie sans ravitaillement est bien plus problématique.


Le cadre dans lequel se situe l’action est pour le moins original, les personnages sont les spectateurs lointains et détachés d’une catastrophe dont ils sont restés en dehors. Sains et saufs, mais pour combien de temps ? Car, si l’épidémie n’est pas venue jusqu’à eux, les instincts primaires de l’homme prennent tout de même le dessus et deux groupes se forment, avec des visions diamétralement opposées de la survie. Si la psychologie des personnages est le centre de la première partie, la peste et l’action vont faire leur entrée dans ce petit environnement jusque-là protégé et, à ce propos, le parti pris de l’auteur sur le virus est intéressant. L’écriture d’Adam Baker est fluide, le roman se lit tout seul, les personnages sont très attachants et le lecteur passe un bon moment. Chaque tome se déroulant dans un endroit différent, j’ai hâte de savoir ce que l’auteur nous réserve pour la suite.



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